Nous voila de retour à Douala, nous sommes bien arrivés. Le voyage s’est bien passé et a été plus agréable que la dernière fois (voir message du 17 septembre) car cette fois nous étions dans la cabine et le pilote était beaucoup plus prudent aussi.
Avant de partir il a donc fallu faire le plein du pick-up : un bidon un tuyau et on siphonne le bidon. On voit même sur la photo comment les gens sont chargés à l’arrière du véhicule. Cette fois il n’y avait pas autant de monde que la dernière fois car tous tenaient dans la caisse.
Quand la route est vraiment difficile le chauffeur demande au passager de descendre pour les récupérer après. C’est comme ca qu’on a marché pendant plus d’une heure et demi au milieu du voyage.
Voila un aperçu de l’intérieure de la cabine. Quand on penche la tête on voit la route à travers les trous dans le planché. Le chauffeur jongle avec les files électriques pour allumer les phares (quand on a la chance d’en avoir). On ne pouvait pas vraiment parler de pédale d’accélération car c'était juste une tige de métal. Quand le moteur chauffe, on en profite bien. Malgré tout ca la voiture était quand même en bonne état car il y avait encore un essuie-glace qui fonctionnait (la dernière fois le chauffeur passait le bras par la fenêtre) et il a seulement fallut remettre de l’eau dans le radiateur 2 ou 3 fois.
Un voyage sans incident ne serait pas vraiment un voyage sur cette route, une roue ou un pont arrière qui se détache, une descente en roue libre incontrôlée. Non cette fois la voiture s’est juste couchée sur le coté à cause d’une ornière un peu profonde. Comme nous étions en cabine cette fois, nous n’avons pas trop souffert. Heureusement personne n’a été blessé ou tué à l’arrière du véhicule alors on a poussé la voiture pour la remettre sur ses quartes roues et on est reparti.
Sur cette photo, un pick-up moins chanceux, on ne voit pas très bien qu’il est dans un ravin 15m plus bas. (Regardez par rapport au ciel pour mieux comprendre.) Heureusement les arbres ont arrêté la voiture et personne n’est mort.
Conclusion, seulement 8h pour faire les 54km cette fois. Encore 6h pour arriver à Douala à cause des bouchons et nous étions à la station bien contant et reconnaissant de pouvoir nous reposer un peu.